RGE : les pistes de la réforme

Le RGE est entré en vigueur en 2014. Il s’agit de l’attestation dite « Reconnue Garant de l’Environnement ». Il est délivré aux artisans et entreprises du bâtiment pour confirmer leurs aptitudes à réaliser des travaux s’alignant avec les soucis environnementaux. Seulement, […]

Le RGE est entré en vigueur en 2014. Il s’agit de l’attestation dite « Reconnue Garant de l’Environnement ». Il est délivré aux artisans et entreprises du bâtiment pour confirmer leurs aptitudes à réaliser des travaux s’alignant avec les soucis environnementaux.

Seulement, 5 ans après, la RGE a montré ses limites. Souvent critiqué, notamment au niveau politique, il est devenu clair que le système doit connaitre des réformes. Dans le cadre des discussions sur la rénovation énergétique du bâtiment, la question est abordée. Les traits directeurs de la réforme qui sera menée ont été donnés.

Les objectifs de la réforme

Les principales critiques que le RGE a subies tournent autour de l’incapacité des artisans à réaliser un véritable diagnostic général des travaux à effectuer. En fait, leur capacité à réaliser un véritable audit énergétique préalable est demeurée contestable.

En effet, ce genre d’activité suppose la capacité à proposer l’usage d’énergies renouvelables, se conformant à la structure d’un bâtiment mais aussi, l’aptitude à conseiller sur les matériaux et équipements à utiliser. Parmi les entreprises renommées en la matière, Treenergy est sur le marché depuis un peu moins d’une décennie. En fait, l’entreprise a été créée en 2010. Depuis, son expertise pour déterminer et mettre en place des énergies alternatives au service de l’entreprise a été avérée. Elle réalise le bilan énergétique et conseille également dans le domaine des équipements, toujours dans l’optique d’améliorer la consommation énergétique.

Les réformes qui vont avoir lieu n’entraveront en rien son aptitude à fournir un bilan énergétique conforme aux normes internationales en la matière et réellement économiques pour une entreprise quelconque, ou même un particulier. La réforme initiée vise donc à restaurer la confiance de tous les protagonistes envers le système. Il instaure un dispositif fiable pour réellement répondre aux soucis de développement durable.

Les points-clés de la réforme

Celle-ci tourne autour de trois axes précis :

  • Le renforcement des sanctions et des contrôles vient en premier lieu. L’audit de celui qui veut être certifié RGE devra être plus strict afin de distinguer ceux qui ont réellement les compétences. La démarche envisagée sera plus pédagogique, de manière à éliminer d’office ceux qui n’auront pas les aptitudes requises. Ceux qui ne répondront pas aux exigences seront réprimées, au profit des autres qui seront récompensés ;
  • Ensuite, les réformes misent aussi sur un accompagnement réel du particulier dans le cadre de ses travaux de rénovation. Il s’agit de faire en sorte qu’il l’intègre dans leur projet de manière à obtenir une réelle démocratisation des pratiques respectueuses de l’environnement ;
  • Enfin, la réforme limitera donc, de facto, les entreprises éligibles à l’obtention du certificat RGE. Ce dernier sera réservé aux experts, architectes ou bureaux d’études qui seront capables de proposer des améliorations par rapport à la performance énergétique d’un bâtiment.